Introduction :
La pandémie COVID19 a eu un impact majeur sur la prise en charge des patients atteints de cancer. L’objectif de l’étude est d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques de ces patients face à la pandémie COVID19.

Matériels et méthodes :
Nous avons procédé à l’interrogatoire des patients atteints de cancer colligés au service d’oncologie médicale du CHU de Gabès durant les mois Avril-Mai-Juin 2020. Un questionnaire évaluait les connaissances et les pratiques vis-à-vis de la pandémie COVID19.

Résultat :
Au total 174 patients étaient colligés. L’Age moyen était de 54ans et ½ (extrêmes:19 – 78ans). Nos patients étaient originaires des gouvernorats du sud : Gabès (71,2%), Médenine (14,9%), Kebili (10,3%) et Tataouine (3,4%). 26,4% présentaient des comorbidités. Les sites cancéreux les plus fréquents étaient le sein (40,2%), le poumon (22,9%), colorectal (12,6%). Le cancer était localisé dans 49,9% et métastatique dans 41,3% des cas. Parmi nos patients 87,3% reconnaissaient la Chine comme pays d’origine. 80,4% reconnaissaient les pays touchés. Environ 60% reconnaissaient le nombre de décès en Tunisie. 85,1% étaient informés via télé et réseaux sociaux. Les sources de contamination rapportées étaient : retour de zone infestée (71,2%), contact avec surface infectée (83,9%), contact avec personne infectée (86,2%), contamination aérienne (89,6%) et contamination fécale (43,6%). Les symptômes du COVID19 rapportés étaient : fièvre (89,6%), dyspnée (81,6%), toux (88,5%), diarrhée (65,5%), douleur thoracique (48,2%) et anosmie (29,8%). Environ 85% appliquaient les mesures préventives : lavage des mains, désinfection par gel, port de masque et distanciation. Au total 96% étaient satisfaits des mesures gouvernementales. Par ailleurs 63,4% et 58,6% déclaraient que COVID19 avait un impact respectivement sur la situation économique personnelle et la prise en charge du cancer.

Conclusion :
Nos patients adhèrent aux mesures de prévention contre COVID19. Cependant le retentissement sur le traitement du cancer ainsi que sur la situation économique personnelle est non négligeable.

Introduction :
La prévention des cancers permet de réduire leurs incidences. L’objectif de notre travail est d’évaluer les connaissances du médecin de la santé publique (MSP) sur l’épidémiologie des cancers et son implication dans leurs préventions et leurs dépistages

Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une enquête d’opinion et de pratiques en médecine générale réalisée auprès des MSP Juin- Juillet 2018 en se basant sur un questionnaire traitant les connaissances des MSP sur l’épidémiologie, la prévention et le dépistage des cancers.

Résultat :
Soixante-dix MSP ont participé à notre enquête. 78% des MSP ont reconnu le cancer du poumon comme le premier cancer chez l’homme. 94% des MSP ont reconnu le cancer du sein comme le premier cancer de la femme. Tous nos MSP ont reconnu que le cancer du sein est un cancer dépistable. Le cancer du col de l’utérus, les cancers colorectaux et le cancer de la prostate ont été rapportés par nos participants comme des cancers dépistables dans 89%, 76%, 63% des cas respectivement. 97% des MSP ont reconnu que la prévention devrait faire partie de leur consultation. Le tabac est le facteur de risque le plus recherché par nos MSP (67%). 77% des MSP proposent des moyens de prévention de certains cancers dans leurs consultation. 47% des MSP ont participé à des formations en rapport avec la prévention des cancers. 37% des MSP ont participé à des actions de sensibilisation pour la prévention de certains cancers. 51,4% ont participé à des activités de dépistage des cancers

Conclusion :
Le MSP devrait jouer un rôle primordial dans la prévention et le dépistage des cancers. Il faut alors renforcer leurs connaissances et leurs pratiques par la promotion de la formation initiale et continue sur la prévention et le dépistage et créer des consultations spécifiques (antitabac, anti obésité…).

Introduction :
Le déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) est associé à un risque de toxicités graves, potentiellement létales, associées aux chimiothérapies à base de fluoropyrimidines (5-fluorouracile 5-FU, et capécitabine). Il est recommandé de dépister le déficit en DPD afin d’adapter les doses si cette chimiothérapie est indiquée. Notre objectif était de déterminer la prévalence despatients déficitaires en DPD et d’étudier le profil de toxicité du 5FU en fonction de l’activité de DPD.

Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective et analytique, menée au service de carcinologie médicale de Sfaxdurant une période de 2 ans (01/2019 et 01/2021), incluant les patients atteints d’un cancer digestif traités par chimiothérapie (CT)à base de fluoropyrimidines. L’activité de DPD a été évaluée par la méthode phénotypique (détermination du rapport dihydrouracile/uracile UH2/U physiologique dans le plasma), au laboratoire de biophysique à Sousse. Nous avons déterminé le profil de toxicité après administration de CT.

Résultat :
Nous avons colligé 79 patients.L’activité de DPD était normal (UH2/U>=1,5) dans 66 cas. Un déficit partiel (1,5

Conclusion :
La fréquence de déficit en DPD était similaire aux données de la littérature (3-15%). Le risque de toxicités sévères liées auxfluoropyrimidines était réduit grâce au dépistage de déficit en DPD avant leur administration (11.5% vs 15-40%).

Introduction :
Le tabac est le principal facteur de risque exogène des cancers dans le monde. De plus, chez le patient atteint de cancer,il majore les risques de complications et de rechute. D’aprèsune étude de l’Institut de prévention du cancer de Californie, un patient sur deux arrête de fumer après le diagnostic de cancer. L’objectif de notre travail est d’étudier les connaissances des patients atteints du cancer à propos du tabac et l’évolution de leur addiction tabagique après le diagnostic du cancer

Matériels et méthodes :
C’est une étude prospective observationnelle descriptive menée à l’unité d’hospitalisation du service d’oncologie médicale du CHU Habib Bourguiba de Sfax. Nous avons inclus tous les patients tabagiques en cours de chimiothérapie entrejuillet-janvier 2022.Nous avons étudié leurs connaissances à propos du tabac et testé leur dépendance à la nicotine par le test de FAGERSTRÖM.

Résultat :
Nous avons colligé 29 patients de sexe masculin. L’âge moyen était de 53,6 ans.Douze patientsétaient suivis pour un carcinome digestif, 4 pour un carcinome urothélial de la vessie, trois pour un cancer pulmonaireet 4 pour cancer ORL.La maladie était localisée dans 65.5% des cas. 22 patients étaient opérésde leur tumeur primitive. 55% des maladesont affirmé que le tabacétait à l’origine de leur maladie. 17% ont incriminé l’alimentation. La source d’information était l’entourage chez 44% de malades. 25% fumaient la chicha et la cigarette. 41% des patients ont arrêté de fumer après le diagnostic de cancer.37% des patients n’ont jamais essayé de cesser de fumer.27% ont une forte dépendance alors que 34% et 37% ont une faible et nulle dépendance respectivement.

Conclusion :
Le tabac est un facteur de risque et de complications de plusieurs cancers. Le sevrage tabagique est primordial dans la prise en charge thérapeutique des cancers.

Introduction :
Les patients cancéreux sont considérés comme une population très vulnérable à l'infection par le SRAS-CoV-2 et au développement de symptômes plus graves du COVID-19.

Matériels et méthodes :
Étude rétrospective descriptive incluant 412 patients dont 14 patients (3,3%)atteints du cancer hospitalisés à l’unité covid 19 à l’hôpital universitaire de Gabes durant la période de janvier à juilllet 2021.

Résultat :
L’âge moyen de nos patient était 65 ans [34-94ans]. Le sexe masculin était prédominant (57%). Les antécédents les plus fréquents étaient l’hypertension artérielle (71,4%), diabète (21,8%) et insuffisance rénal (7,1%). La pathologie néoplasique prédominante était le cancer pulmonaire (n=5), suivi par le cancer du sein (n=3), cancer du colon (n=2), cancer cavum(n=1), colon (n=1), estomac (n=1) et cancer du prostate (n=1). Cinq patients étaient sous chimiothérapie .Tous les patients présentaient une dypsnée. La toux et la douleur thoracique étaient parmi les signes les plus fréquents (71,4% et 64,3% respectivement). Les signes de luttes étaient présents dans 35,7% des cas. La majorité de nos patients avaient une polypnée (85,7%) avec une fréquence respiratoire moyenne de 27c/min . L'hyperleucocytose était marquée chez 35,7% des cas. Tous les patients avaient une CRP positive , la CRP moyenne était 200 mg/l. L’anémie était notée chez 64,3% des cas. Le scanner thoracique montrait une atteinte critique (>75%) chez 35,7% et sévère (50%-75%) dans 28,6% des cas. Tous nos patient étaient mis sous oxygénothérapie par masque à haute concentration, une antibiothérapie et une anticoagulation préventive. Six patients étaient admis au service de reanimation. Parmi les patients ayant une évolution favorable (5 cas) , 28,6% étaient mis sortant sous oxygénothérapie de longue durée. Neuf patients étaient décédés.

Conclusion :
Notre étude montre une tendance plus défavorable chez les patients atteints de COVID-19 et de cancer par rapport aux patients atteints de COVID-19 non cancéreux

Introduction :
Evaluer le taux d’adhésion à la vaccination anti COVID19 chez les malades atteints de cancer et dégager le rôle que pourrait jouer l’aggravation de la situation pandémique dans le changement des attitudes dans cette population.

Matériels et méthodes :
Etude transversale incluant des patients suivis au service de carcinologie de Sousse. Deux groupes de malades ont été interrogés et comparés entre eux sur 2 périodes différentes de l’évolution de la pandémie:avant le début de la 4ème vague (P1: durant Avril/Mai 2021) et après sa fin (P2 : durant Octobre, Novembre, Décembre 2021). Cette vague qui était la plus grave depuis le début de la pandémie concernant le nombre de nouveaux cas et surtout le nombre de décès et dont le pic a été vécu durant les mois de Juillet/Aout 2021.

Résultat :
pour chaque groupe, 100 patients sont interrogés. L’âge moyen est de 55.4ans (18-80 ans) avec un sexe ratio à 0.39.La majorité des patients sont non métastatiques (65.8%) et 77% sont en cours de traitement. Le nombre des patients vaccinés s’est élevé de façon significative durant la P2 (54% vs 11%, p<0.01). L’adhésion à la vaccination est plus importante (77%VS 64%, p= 0.042).Le taux d’inscription pour se faire vacciner s’est amélioré (62% vs45 %, p= 0.04) ainsi que la confiance concernant l’efficacité du vaccin (74% vs 57%, p=0.041).Cependant, le taux des interrogés qui croit aux risques graves liés à la vaccination reste stable (29% vs 31%, p=0.08).

Conclusion :
l’aggravation de la situation pandémique serait à l’origine d’une meilleure adhésion à la vaccination anti COVID19. Cependant, nous pensons que plusieurs autres facteurs seraient aussi impliqués tel que la disponibilité des vaccins et le recul suffisant quant au début de la compagne de vaccination. D’autres études à large spectre et multicentriques seraient nécessaires pour confirmer nos résultats.

Introduction :
Notre objectif est d'évaluer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques à l’origine de la réticence à la vaccination anti COVID 19 chez les malades atteints de cancer.

Matériels et méthodes :
transversale incluant 200 patients suivis au service de carcinologie de Sousse entre Avril et Décembre 2021. Les caractéristiques des patients réticents à la vaccination anti COVID19 ont été comparées à celles des ceux qui adhéraient.

Résultat :
la réticence était exprimée par 29 % des interrogés. Elle était plus marquée en début de l’étude (36% en Avril / Mai vs 22% entre Octobre et Décembre 2021, p = 0.032). Trois facteurs paraissent influencer significativement la réticence : l’âge jeune, le niveau scolaire et les délais depuis le diagnostic du cancer. Les patients âgés de 30 – 40 ans refusaient la vaccination dans 57 % des cas contre seulement 21 % pour les âgés de 60 – 70 ans (p = 0.037). Les analphabètes était réticents dans 62.8% des cas alors que seulement 34.3% l’était pour ceux ayant au moins un niveau primaire (p=0.09). Un délai > 6 mois depuis le diagnostic du cancer était lié à 36.4% de réticence vs 27.5% en cas de délai ≤ 6mois (p = 0.018). Le milieu rural comparativement au milieu urbain était plus lié à la réticence sans que la différence ne soit significative (35.9% vs 24.7%, p= 0.09) Le sexe, la présence de co-morbidités, la localisation tumorale, le statut métastatique ou non, l’existence d’un traitement anti cancer en cours et l’antécédent personnel d’infection par le COVID19 n’étaient pas des facteurs significatifs.

Conclusion :
l’hésitation pour se faire vacciner contre le COVID19, bien que la tendance soit vars la baisse, reste élevée. Des compagnes de sensibilisation et d’éducation adaptées au profil des personnes réticentes sont nécessaires pour pouvoir contourner ce frein.

Introduction :
Notre objectif est d'évaluer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques à l’origine de la réticence à la vaccination anti COVID 19 chez les malades atteints de cancer.

Matériels et méthodes :
transversale incluant 200 patients suivis au service de carcinologie de Sousse entre Avril et Décembre 2021. Les caractéristiques des patients réticents à la vaccination anti COVID19 ont été comparées à celles des ceux qui adhéraient.

Résultat :
la réticence était exprimée par 29 % des interrogés. Elle était plus marquée en début de l’étude (36% en Avril / Mai vs 22% entre Octobre et Décembre 2021, p = 0.032). Trois facteurs paraissent influencer significativement la réticence : l’âge jeune, le niveau scolaire et les délais depuis le diagnostic du cancer. Les patients âgés de 30 – 40 ans refusaient la vaccination dans 57 % des cas contre seulement 21 % pour les âgés de 60 – 70 ans (p = 0.037). Les analphabètes était réticents dans 62.8% des cas alors que seulement 34.3% l’était pour ceux ayant au moins un niveau primaire (p=0.09). Un délai > 6 mois depuis le diagnostic du cancer était lié à 36.4% de réticence vs 27.5% en cas de délai ≤ 6mois (p = 0.018). Le milieu rural comparativement au milieu urbain était plus lié à la réticence sans que la différence ne soit significative (35.9% vs 24.7%, p= 0.09) Le sexe, la présence de co-morbidités, la localisation tumorale, le statut métastatique ou non, l’existence d’un traitement anti cancer en cours et l’antécédent personnel d’infection par le COVID19 n’étaient pas des facteurs significatifs.

Conclusion :
l’hésitation pour se faire vacciner contre le COVID19, bien que la tendance soit vars la baisse, reste élevée. Des compagnes de sensibilisation et d’éducation adaptées au profil des personnes réticentes sont nécessaires pour pouvoir contourner ce frein.

Introduction :
Les fluoropyrimidines (FP) constituent des molécules très utilisées en oncologie. Leur métabolisme d’inactivation dépend d’une enzyme, la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) dont le déficit peut induire des toxicités graves qui peuvent être évitées par un dépistage pré-thérapeutique. L’objectif de ce travail est de décrire les moyens utilisés dans le dépistage, leurs résultats et leurs implications thérapeutiques.

Matériels et méthodes :
Les données recueillies ont été collectées des dossiers médicaux de 41 patients soumis à un traitement par FP et ayant eu un dépistage du déficit en DPD avant le début du traitement.

Résultat :
L’âge moyen était de 57 ans. Vingt-sept patients (68%) ont reçu de la capécitabine et 13 (32%) du 5-Fluorouracile. Le moyen de dépistage était le dosage de l’uracilémie dans 31 cas (76%) et par le calcul du ratio dihydrouracile/uracile dans 10 cas (24%). Un déficit partiel en DPD était noté chez 12 patients (29%), total chez un seul patient alors que 28 patients (68%) avaient une activité enzymatique normale. Les toxicités de grade 4 ont été enregistrées chez 50% des patients ayant un déficit partiel et chez 23% des patients ayant une activité normale (p=0.22). Cette toxicité est majoritairement digestive et hématologique, 41% et 33% des toxicités grade 4 respectivement. En présence de déficit, 4 patients ont nécessité l’arrêt définitif du traitement, 5 patients ont toléré le traitement après réduction des doses de 50% et 2 après réduction de 25%. Un patient a pu recevoir la dose complète. Aucun décès toxique n’a été enregistré.

Conclusion :
Le dépistage du déficit en DPD doit être systématique avant le traitement par FP afin de réduire les toxicités.

Introduction :
L’utilisation de la chimiothérapie a révolutionné la prise en charge du cancer. La majorité des systèmes de santé dans le monde font face actuellement au défi de la qualité et la sécurité des soins. En Tunisie, une expérience pilote était menée à l’institut Salah Azaiz avec l’instauration d’une unité de cytotoxiques offrant la possibilité aux patients d’obtenir la chimiothérapie sans délai et directement de l’hôpital. Dans le reste du pays, l’octroi de médicaments spécifiques passe obligatoirement par la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui gère le stockage et la distribution de ces traitements. Cela est au prix d’un retard de délivrance considérable rapporté par les patients. L’objectif de ce travail est de dresser l’état des lieux sur le circuit d’octroi de la chimiothérapie dans le centre tunisien afin d’inciter les autorités à adopter les stratégies convenables pour le respect des délais thérapeutiques.

Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre décembre 2021 et janvier 2022 sur 70 patients suivis dans le service de carcinologie médicale de Farhat Hached ayant une couverture sociale à la CNAM.

Résultat :
L’âge moyen de notre population était 59,6 ans. Le type de cancer le plus fréquent était le cancer du sein de 32%. L’intention de traitement était dans une démarche palliative chez 46% des cas, adjuvante dans 35% et néoadjuvante dans 19%. Le lieu de dépôt de dossier était à Sousse dans 80% des cas. Le délai moyen entre le dépôt et l’octroi de médicaments était de 34 jours. La durée moyenne passée dans la CNAM le jour de l’obtention de traitement était de 5,3 heures. 19% des patients avaient acheté au moins une cure en attendant l’accord. 40% des patients avaient des difficultés pour conserver les médicaments. 88% des patients n’étaient pas satisfaits de délais d’obtention de traitement. 92% des patients n’étaient pas satisfaits de la procédure de dépôt de dossier. 25% des cas trouvaient des difficultés à acheminer les médicaments de la CNAM à l’hôpital. 92% des patients préféraient obtenir leurs traitements directement de l’hôpital.

Conclusion :
Une réponse urgente des autorités s’avère nécessaire devant ce constat. L’instauration des unités de préparation de cytotoxiques dans les différentes structures sanitaires parait une solution à ces différentes défaillances.