Introduction :
Introduction : Le cancer du col de l’utérus est l’un des principaux cancers dans le monde. Les décès liés au cancer du col de l’utérus sont très fréquents dans les régions du monde où il n’existe pas de dépistage. Le déclin drastique de décès liés au cancer du col de l’utérus depuis les années 1980 est presque entièrement dû au dépistage et au test Pap. La stratégie de sa prévention adoptée en Tunisie repose sur le dépistage par le frottis cervical. Cependant, des constatations permettent d’avancer que les femmes tunisiennes ne sont pas assez sensibilisées de l’importance de la prévention de ce cancer. Objectif : Décrire les connaissances et les pratiques des femmes en matière de prévention du cancer du col de l’utérus dans la région de Monastir.

Matériels et méthodes :
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive concernant 150 femmes consultant notre centre de maternité de Monastir (soit aux urgence ou la consultation externe), durant les derniers 6 mois de l’année 2018 moyennant un questionnaire testé au préalable composé de 27 questions. La saisie et l’analyse des données ont été élaborées par le logiciel SPSS 20.

Résultat :
Résultats : Plus que le 25% des participantes méconnaissaient l’existence d’un programme de dépistage du cancer du col utérin. Seulement 38% des femmes savaient que les rapports sexuels multipartenaires étaient un facteur de risque. Le 1/3 des enquêtées savait que le premier frottis cervico-vaginal (FCV) devrait être effectué dans l’année qui suit le premier rapport sexuel. Les perceptions des participantes étaient globalement favorables pour la prévention : 90% des femmes croyaient que ce type de cancer peut être guéri par une détection précoce et un traitement médical approprié. En ce qui concerne les pratiques, plus que65% des femmes n’avaient jamais eu un examen gynécologique complet incluant un FCV. Ceci était le plus souvent expliqué par la méconnaissance (35,5%).

Conclusion :
Notre programme de dépistage devrait entrer dans une approche multisectorielle participative dans laquelle nous devons remettre les professionnels de santé notamment les sages femmes au coeur du système de santé en tenant compte de leurs suggestions.

Introduction :
L'impact de la pandémie s'étend aux patients cancéreux dont les opérations chirurgicales peuvent être reportées afin de minimiser la transmission virale. Cette étude vise à décrire les spécificités de la prise en charge chirurgicale des cancers gynécologiques pendant cette crise sanitaire.

Matériels et méthodes :
Etude descriptive rétrospective de l’activité chirurgicale cancéreuse au sein de l’Institut Salah Azaiez du 10 mars 2020 au 31 mai 2020, comparé à la période correspondante en 2019.

Résultat :
L’évaluation de la chirurgie des cancers gynécologiquesa montré une baisse significative estimée à 53% (88vs 41 respectivement, p=0,0001). Durant la pandémie, 41 patientes ont été opérées pour un cancer gynécologique, réparties comme suit : endomètre dans17 cas (41,5%),ovaire dans 15 cas (36,6%), col utérindans 7 cas (17,1%) et 2 cancers de la vulve (4,9%). Parmi les femmes ayantun cancer du col, six ont été opérées par laparotomie (colphystérectomie+ lymphadénectomie) et une par coelioscopie (stadification lomboaortique). Toutes les patientes avec un cancer de l’endomètre ont été opérées par laparotomie dont neuf (53%) ayant eu une hystérectomie totale + annexectomie bilatérale (AB), 6 (35,3%) ayant eu un staging complet et deux (11,7%) étaient en carcinose. Concernant le cancer de l’ovaire, 14 patientes ont été opérées par laparotomie (93,3%) et une par coelioscopie (6,7%): dix ayant eu une hystérectomie totale + AB, quatre ayant bénéficié d’un staging complet et une ayanta eu une AB sous coelioscopie. Les délais de prise en charge des cancers de l’endomètre, de l’ovaire et du colétaient de 48 jours (4-95), 14 jours (5-33) et 26 jours (2-71), respectivement.

Conclusion :
La pandémie de Covid 19 a entrainé une diminution drastique de l’activité chirurgicale cancéreuse. Néanmoins grâce à une évaluation adéquate des patients et à l'allocation de ressources, la chirurgie peut être réalisée en toute sécurité.

Introduction :
La fréquence de cancer du col varie selon les pays. Cette incidence est plus importante dans les pays en voie de développement aggravée par la grande parité. Toute occasion pour assurer ce dépistage est d’importance crucial. La grossesse est l’une de ces occasions. Le frottis cervicoutérin au cours de la grossesse est une pratique peu fréquente.L’objectif de ce travail est d’évaluer la pratique du personnel soignant surtout la sage femme concernant le dépistage du cancer du col pendant les consultations prénatales.

Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive transversale analytique menée dans deux types d’établissement soient des services de maternité et des centres de santé de base. Le recueil des données a été fait à travers un questionnaire.

Résultat :
La majorité des sages femmes soit 70% ont affirmé que le dépistage des différents cancers dépistables fait partie des objectifs des consultations prénatales. Concernant le cancer du col, 72% des participantes ont estimé que le dépistage permettrait une meilleure prise en charge. Le dépistage était considéré comme systématique chez 43% des participantes et 37% seulement pratiquaient un frottis systématiquement durant les consultations prénatales. Les arguments fournis par les sages femmes pour justifier l’absence de cette pratique étaient dans 15% des cas qu’il s’agit d’une consultation prénatale et non pas gynécologique et dans 32% des cas, le frottis présente un risque pour la grossesse. Afin d’assurer la continuité des soins, 43% des sages femmes ont prévu un circuit de prise en charge. La survenue d’un cancer du col au cours de la grossesse a été rencontrée par 9% des sages femmes.

Conclusion :
Rendre le FCU systématique au cours des consultations prénatales est une modalité qui permet d’élargir la couverture de dépistage vers une population non dépistée. Cette pratique est toujours insuffisante dans notre pays.

Introduction :
Le cancer de l'ovaire est l'un des cancers pelviens les plus fréquents. Le Bevacizumab, un anticorps monoclonal humanisé contre le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire. Les objectifs de notre étude sont d’évaluer l’intérêt du Bevacizumab associé à la chimiothérppie et / ou en maintenance dans la prise en charge du cancer de l’ovaire ainsi que le gain en survie globale et en survie sans progression.

Matériels et méthodes :
Étude rétrospective descriptive des caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et pronostiques des patientes traitées ayant bénéficié d’une prise en charge de Bevacizumab durant l'année 2020.

Résultat :
Notre population était de 30 patientes. L´âge moyen était de 54 ans. Le type histologique prédominant était un adénocarcinome (90%). Dans 93% des cas, le diagnostic était au stade III dont 86% avaient une étendue péritonéale. 90% des patientes ont été traitées chirurgicalement. 90% de notre population avaient bénéficié d'une association Bévacizumab-chimiothérapie dont les trois quart était à base de taxanes et de sels de platine. Le traitement de maintenance par Bevacizumab était prescrit chez 60% des patientes avec un nombre moyen de cures de 7,7 (3-15 cures).Un maintien de la réponse chez ce groupe a été noté chez 83% des patients.17% ont progréssé. Chez le groupe des patientes ayant eu un traitement de maintenance par bevacizumab, la survie sans progression était de 21 mois, et la survie globale était de 16 mois versus 6.6 mois et de 7 mois respectivement chez le groupe de patientes n’ayant pas reçu un traitement de maintenance.

Conclusion :
L’amélioration de sa prise en charge constitue un besoin de santé publique s’inscrivant dans le cadre d’une priorité établie. L’adjonction du Bevacizumab au traitement de maintenance a modifié le pronostic de façon non négligeable. Néanmoins, une évaluation ultérieure en termes de rapport coût-efficacité reste nécessaire afin d’identifier la population cible (type histologique, stade, rechute ou non…).

Introduction :
Préciser l'apport de radiothérapie dans le traitement des dysgerminomes de l’ovaire.

Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective incluant 4 patientes atteintes du dysgerminomes de l'ovaire dans le centre tunisien (service Radiothérapie CHU Farhat Hached Sousse ) sur une période de 23 ans ( 1995-2018).

Résultat :
Il s’agit de 4 patientes, avec un âge médian de 14 ans .la tumeur touche l’ovaire droit dans 3 cas. Le délai médian de consultation était 2 mois. Le principal motif de consultation était une douleur pelvienne chez trois patiente et une masse pelvienne chez une patiente. Un scanner abdominopelvien a été pratiqué chez tous les patient avec un taille tumoral moyenne de 12 cm. Les marqueurs tumoraux étaient positifs dans deux cas Le bilan d’extension était négatif dans tous les cas. Sur le plan thérapeutique, la chirurgie type annexectomie a été pratiquée chez toutes les patientes .la tumeur a été classée ensuite stade 1 dans 1 cas et stade 2 dans 3 cas. 3 patientes ont bénéficié d’une radiothérapie lombo iliaque à la dose de 24 Gy,à raison de 2Gy/séance avec bonne tolérance et d’une chimiothérapie adjuvante. Après un délai médian 385 mois, 1patiente est décédé et 3 patient en vie avec rémission complète.

Conclusion :
Les dysgerminomes de l’ovaire sont des tumeurs rares, représentent 5% des tumeurs malignes de l’ovaire, survenant principalement chez la femme jeune. Ils sont des tumeurs de bon pronostic, le traitement repose sur la chirurgie type annexectomie unilatérale pour préserver la fertilité suivie de radiothérapie+ /-chimiothérapie.

Introduction :
les tumeurs germinales malignes de l´ovaire (TGMO) sont des tumeurs ovariennes rares. Chaque type histologique peut avoir des particularités cliniques et thérapeutiques qu´il est important de connaître. L´objectif était de rapporter et analyser les particularités des données épidémiologiques, diagnostiques, anatomopathologiques, thérapeutiques et pronostiques des TGMO dans notre contexte tunisien.

Matériels et méthodes :
notre étude est une enquête rétrospective descriptive et analytique réalisée aux services de Gynécologie-obstétrique du CHU FARHAT HACHED de Sousse sur une période de 21 ans colligeant tous les cas des patientes ayant été traitées pour TGMO.

Résultat :
un nombre total de 30 dossiers a été éligible pour notre étude. L´âge moyen de nos patientes était de 22ans. La majorité des patientes étaient en période d´activité génitale. Le motif de consultation était représenté essentiellement par les douleurs abdomino-pelviennes suivie d´une augmentation du volume abdominal. L´échographie abdominopelvienne a été pratiquée chez 80% de nos patientes montrant un aspect suspect de malignité chez 100% d´entre elles. Pour nos patientes, 70% ont été abordées par laparotomie médiane vu le volume tumoral et 30% seulement par cœlioscopie. 76,7% ont eu un traitement conservateur. On a noté la prédominance de stade I alors qu´on n´a pas eu de cas en stade IV. La survie globale tout stade confondu était de 96,7% à 2ans et de 85,7% à 5ans et 75,8% à 10ans. Les facteurs pronostiques des TGMO isolés de notre série étaient le délai de consultation supérieur à 6mois, l´âge supérieur à 30ans, la taille tumorale supérieure à 20cm et le stade tumoral.

Conclusion :
il serait plus intéressant de rassembler les autres cas de TGMO diagnostiqués au niveau des autres registres du cancer du pays afin d´établir un registre national des tumeurs rares de l´ovaire.

Introduction :
Un cancer est dit associé à la grossesse lorsqu'il survient pendant la grossesse ou dans l'année qui suit l'accouchement. Les enjeux sont doubles : traiter au mieux la patiente sans compromettre le pronostic fœtal .

Matériels et méthodes :
Notre étude est rétrospective ayant inclus les cas de « cancer et grossesse » dans notre service.

Résultat :
Notre série a inclus 13 patientes. La moyenne d’âge était de 35 ans. Six patientes (50%) avaient un cancer du sein : cinq ont eu une interruption médicale (IMG) de la grossesse au 1er trimestre et une patiente avait un carcinome canalaire infiltrant du sein droit classé T4d N0M0 diagnostiqué à 33 SA avec issue normale de la grossesse mais un décès maternel 6 mois après. Deux patientes avaient un cancer de l’estomac découvert lors de vomissements du 3ème trimestre. Ces deux patientes ont été traitées avec une bonne évolution (16,6%). Une patiente avait un adénocarcinome du colon transverse, une autre un cancer iléo caecal. Elles ont eu une IMG. Les deux autres patientes ont accouché à 32 SA avec découverte fortuite d’un cancer du grêle chez une et d’un cancer du côlon au stade de métastases chez l’autre. Une patiente a présenté un cancer du poumon métastatique et une IMG a été décidé devant l’aggravation rapide de l’état maternel. Le diagnostic a souvent été retardé par le fait que les médecins hésitent à explorer une femme enceinte ou parce que les symptômes sont trop rapidement rattachés à la grossesse.

Conclusion :
Après ajustement sur l'âge, le type et le stade du cancer, la grossesse n'est pas un facteur indépendant de mauvais pronostic mais le pronostic peut être aggravé par le retard diagnostic et thérapeutique qui sont fréquents en cas de grossesse.

Introduction :
Le cancer de l'ovaire n’est pas fréquent mais grave et de mauvais pronostic. L’objectif de cette étude est de décrire les aspects épidémiologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutifs de cette pathologie maligne.

Matériels et méthodes :
Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive de 7ans (du janvier 2013 au décembre 2020) effectuée au service d’oncologie médicale de CHU Fattouma Bourguiba de Monastir sur 38 patientes ayant développé un cancer de l'ovaire.

Résultat :
L’âge moyen de patientes incluses était de 56 ans [23 ans, 75 ans]. Une histoire familiale de néoplasie dans la famille a été notée chez 12 patientes (13% cancer du sein, 18% autre néoplasie). Les tumeurs épithéliales séreuses de haut grade étaient le type histologique le plus fréquent (86%) dont 84,2 % au stade avancé (IIB-IV) et 15,8 % au stade précoce (I-IIA). Cinquante-huit pourcent des patientes ont été traitées à visée curative et 42 % à visée palliative. Vingt-huit patientes ont eu une chirurgie : d’emblée dans 39,4 % des cas et après une chimiothérapie première dans 34,2 % des cas. L’exérèse tumorale était macroscopiquement complète chez 73,6 % des patientes. Parmi les patientes traitées à visée curative, 59 % des patientes ont eu une chimiothérapie adjuvante et 41 % des patientes ont eu une chimiothérapie néoadjuvante suivie d’une chimiothérapie adjuvante. Le protocole taxol-carboplatine /21j était le plus pratiqué (92,1 %) avec un nombre de cures allant de 4 à 9 en situation curative. L’évolution était favorable dans 34,2 % des cas (rémission complète). Une progression a été objectivée dans 44,8 % des cas et une rechute dans 21% des cas (locorégionale dans 18,4 %, combinée dans 2,6 %). Ces rechutes étaient platine sensibles dans 87 % des cas. Durant la période de notre étude, 21 patientes sont décédées par leur maladie. La survie sans maladie (SSM) et la survie globale (SG) étaient respectivement de 30 mois +/- 5 mois et 41 mois +/- 14 mois.

Conclusion :
Le pronostic des cancers de l'ovaire reste médiocre en Tunisie. Les stades avancés observés au moment du diagnostic et les difficultés thérapeutiques étaient à l'origine de nos résultats décevants.

Introduction :
Adnexal masses are common gynecological conditions,they could be encountered in all stages of a woman's life.Ovarian cancer is a frequent cause of adnexal pathology. Its prognosis is essentially related to the precocity of the diagnostic moment

Matériels et méthodes :
This is a retrospective study of 100 observations of postmenopausal patients operated for ovarian tumor, collected in the department of obstetrics and gynecology of Hédi Chaker Hospital in Sfax over a period of 8 years.

Résultat :
The average age of our patients was 59 years. Personal pathological history was noted in 77 patients. The most frequent reason for consultation was pelvic pain in 67% of cases. 21 patients were asymptomatic. The clinical examination had a low sensitivity of 58% in detecting adnexal masses. The clinical signs predictive of malignancy were: Altered general condition (P<0.01) and increased abdominal volume (P=0.01).Pelvic ultrasound was performed in all our patients Pure fluid aspects were the predominant aspects (34% of cases). Ultrasound signs predictive of malignancy were: ultrasound size greater than 9.25 cm (sensitivity = 66.7%, specificity = 83%), mixed heterogeneous echostructure (P<0.01) and the presence of intracystic vegetations (P=0.012). The threshold value of CA125 predictive of malignancy was 23.25 IU/ml (sensitivity = 75%, specificity = 81.6%) and that of the predictive score of malignancy "RMI" was of 174 (sensitivity of 70.8%, specificity of 96.1%).

Conclusion :
Formerly any ovarian tumor found in postmenopausal women is considered malignant until anatomopathological evidence to the contrary. This approach is accompanied by a significant mortality with a high rate of benignity. This has prompted the learned societies to improve the preoperative presumption of malignancy in order to offer better management; by reducing the rate of abusive surgery for benign pathology without in any case missing a neoplastic pathology.

Introduction :
Granulosa tumors represent 5% of malignant tumors of the ovary and are the most frequent tumors of the sex cords and stroma with an incidence of 0.58 - 1.6/ 100,000 women per year.

Matériels et méthodes :
This is a retrospective study spread over a period of 3 years, from January 2017 to December 2019.

Résultat :
The age of our patients ranged from 17 to 78 years AGE: 8 patients had an adult type tumor and 2 had a juvenile type tumor. The mean age of onset of the ovarian granulosa tumor was 49 years. The mean age of onset of the adult form in our study was 59 years. The peak frequency was between 40 and 50 years of age. Five of our patients were multiparous. Four patients were in menopause. 8 patients presented with abdomino-pelvic pain. 3 patients had metrorrhagia. 3 patients had abdominal distension. 2 patients had associated urinary signs. 7 patients had clinically palpable pelvic tumors, 2 of which were large. Ascites was clinically present in 2 patients. Abdominal and pelvic ultrasound was performed in all patients. It allowed to link the pelvic mass to its adnexal origin in 9 patients. 8 patients underwent a CT scan. 2 patients underwent a first laparoscopic exploration with an intraoperative decision to convert to laparotomy. The other patients underwent exploratory laparotomy immediately. Peritoneal cytology was performed in all patients. Radical treatment was adopted in 4 patients. Conservative surgery was adopted in 6 patients. The postoperative evolution was simple in all our patients.

Conclusion :
Granulosa tumor is a rare malignancy but should be considered in the presence of an ovarian tumor. It can occur at any age, with a predominance in adulthood (post-menopause).

Introduction :
Le cancer de l’endomètre est le premier cancer gynécologique en Tunisie. Son pronostic dépend du stade initial. Concernant les cancers de l’endomètre localisés, l’envahissement myométrial et l’atteinte cervicale guident notre prise en charge. Notre étude a pour objectif d’étudier la performance de l’IRM pelvienne dans l’évaluation de l’extension locorégionale.

Matériels et méthodes :
Il s´agit d´une étude rétrospective mono centrique colligeant 33 patientes traitées au service « C » CMNT pour un cancer de l’endomètre entre janvier 2017 et décembre 2020. Toutes ces patientes ont eu une IRM pelvienne préopératoire.

Résultat :
L'âge moyen des patientes au moment du diagnostic était de 57.6 ans (40-79).Le type histologique était un adénocarcinome endométroide dans 82%.La répartition en stade comprend 19 patientes de stade 1 ( 58%), 5 patientes de stade II (15%), 6 patientes de stade III(18%) et 3 patientes de stade IV (9%). Pour les stades I , l’IRM a montré une atteinte superficielle de l’endomètre dans 16% , moins de 50% du myomètre dans 32% et >= 50% dans 52%. L’examen anatomopathologique de la pièce a confirmé la stadification de l’IRM respectivement dans 8% , 81% et 62%. Concernant l’atteinte cervicale, l’IRM l’a objectivée dans 15% et confirmée à l’examen anatomopathologique dans 64%. Sensibilité Spécifité VPP (valeur prédictif positif) VPN ( valeur prédictif négatif) Invasion myométriale 72% 70% 62% 78% Atteinte cervicale 64% 89% 64% 89%

Conclusion :
L’IRM garde toujours une place importante dans la stadification préopratoire dans les cancers de l’endomètre mais vu la sensiblité ( 64%/72%) on peut être obligé de reprendre la patiente pour complément de prise en charge

Introduction :
Le choriocarcinome gestationnel est une tumeur trophoblastique hautement maligne et rare de la femme en âge de procréer.Il appartient au groupe des maladies trophoblastiques gestationnelles.L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques épidémiologiques , cliniques thérapeutiques et pronostiques du choriocarcinome gestationnel.

Matériels et méthodes :
Il s´agit d´une étude rétrospective mono centrique colligeant 10 patientes présentant un choriocarcinome gestationnel diagnostiquées au service « C » CMNT entre janvier 2016 et décembre 2020.

Résultat :
Au cours de cette période , 10 cas de choriocarcinome gestationnel ont été enregistrés parmi 12556 grossesses soit 0.8 pour 1000 grosssesses. La moyenne d’âge était 36 ans (29-48). Une patiente était nullipare. Le choriocarcinome survenait après fausse couche spontannée dans 3 cas (30%) , après une mole hydatiformedans 5 cas ( 50%) et après un accouchment normal dans 2 cas (20%). Le diagnostic était révélé par des métrorragies isolées dans 8 cas. Une ré-ascension du taux de B-HCG au cours du suivi post molaire était notée dans deux cas. L’échographie pelvienne a montré une image hyperéchogène hétérogène intrautérine dans tous les cas. La confirmation histologique était obtenue dans 8 cas ( 7 sur un produit de curetage et 1 sur une hystérectomie d’hémostase) 9 patientes ont subi une chimiothérapie : deux patientes ont subi une embolisation radiologique avant chimiothérapie , une a subi une hystérectomie d’hémostase pour des saignement abondants post chimiothérapie et les autres une bonne évolution. Sur le plan pronostique, les métastases étaient présentes chez une seule patiente (pulmonaires)

Conclusion :
Une prise précoce des choriocarcinomes permet de détecter des formes à faible risque et donc une efficacité meilleure pour la chimiothérapie. La chimiothérapie a modifié le pronostic, la survie a passé de 19% avec la chirurgie à 90% avec la chimiothérapie.

Introduction :
L’objectif de notre étude était d’analyser les données épidémio-pathologiques, les facteurs pronostiques et d’évaluer la survie globale.

Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective qui a inclus 45 patientes traitées pour des tumeurs de l’endomètre entre 2016 et 2021.

Résultat :
L’âge moyen était de 59 ans [39-77]. Le type histologique le plus fréquent (51%) était le carcinome endométrioïde (type 1) dont 48% sont classés de bas grade. Neuf patientes (20%) étaient porteuses de tumeurs classées stade I de FIGO, 9 (20%) stade II, 13 (29%) stade III, 1 (2%) stade IVA et 13 (29%) stade IVB. La classification du risque pronostique des tumeurs non métastatiques était représentée comme suit : 6% de bas risque, 3% de haut risque intermédiaire, 78% de haut risque et 13% de risque avancé. Une chimiothérapie adjuvante associée à une radiothérapie a été administrée chez 25 patientes (55%) ; 11 ont reçu le protocole classique et 14 étaient traitées selon le protocole PORTEC. Il n’a pas été observé de différence significative en termes de toxicité (p=0,433), ni de fréquence ou de délai d’apparition de rechute entre les deux schémas thérapeutiques. La métastase la plus fréquente était la carcinose péritonéale (20%). Deux patientes ont progressé sous chimiothérapie de 1ère ligne. Cinq patientes ont présenté des rechutes avec un délai moyen de 14 mois du début du traitement. La médiane de la survie globale (SG) est estimée à 40 mois [10,5-69,4]. Les tumeurs de type 1 sont associées à une meilleure SG (60 mois VS 36 mois, p=0,46). Pour les patientes non métastatiques, le groupe de risque pronostique influence de façon significative la SG (p<0,001). L’extension tumorale locale (stade I-II), loco-régionale (III-IVa) et à distance (IVb) sont corrélées significativement à la SG (p=0,031).

Conclusion :
Le stade de la maladie est un facteur pronostique majeur qui conditionne la conduite thérapeutique et la survie.